Fatigue
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Après avoir vu le film « Différente »
J’ai assisté à une projection du film « Différente », suivie d’un débat organisé par un groupe d’échange TSA adulte.Ce film m’a profondément touchée et ramenée à mon propre parcours. On y voit très bien comment la protagoniste est submergée par tous les bruits environnants (elle travaille en openspace) et n’arrive pas à s’en couper, contrairement à la plupart des gens.Je me suis tellement reconnue là-dedans. Pour moi aussi, un environnement avec du mouvement et du bruit, même faibles pour d’autres, peut me rendre incapable de fonctionner. Le film parle aussi des diagnostics tardifs chez les femmes, qui souvent camouflent mieux leur TSA.Je m’y suis reconnue douloureusement : pendant 40…
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Repos actif : quand le cerveau choisit ses moments
Dans ce témoignage, je partage une expérience singulière mais fréquente chez les personnes neuroatypiques : celle d’un cerveau qui s’active en dehors du cadre, loin du stress et des contraintes institutionnelles. Un mercredi de repos, entre épuisement physique et silence réparateur, les idées se remettent à circuler, les solutions apparaissent, et ce que le corps ne peut plus faire, l’esprit le reconstruit. Un texte intime sur les rythmes atypiques de la pensée, le poids des normes professionnelles et la puissance des espaces de repli. Découvrez aussi une fiche de sensibilisation à destination des encadrants et RH
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Un peu de silence, beaucoup d’amour, et un corps qui s’épuise
Ce témoignage n’est pas une plainte. Il dit simplement l’écart. Entre l’amour et l’épuisement. Entre la joie de retrouver un proche et le besoin vital de réguler les stimulations. Entre l’attachement sincère et les limites neurologiques. C’est cela aussi, vivre avec un handicap invisible. C’est aimer sans pouvoir toujours suivre. C’est faire des choix d’énergie. C’est avoir besoin de solitude pour pouvoir être en lien.